Face aux multiples crises sécuritaires qui affectent le devenir des populations burkinabés, le gouvernement a mis en place un plan de réponse de 215 milliards de FCFA pour faire face à l’insécurité alimentaire et la malnutrition en 2023. Selon Denis Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, ce plan vise à soutenir les groupes ciblés à travers des actions d’assistance alimentaire, de protection des moyens de subsistance.
Au Burkina Faso, près de 3,5 millions de personnes, soit environ 16 % de la population, sont susceptibles d’être en situation d’insécurité alimentaire aiguë en 2023, d’après le Réseau mondial sur les crises alimentaires (GNAFC). Face à cette situation, le gouvernement burkinabé a mis en place un plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables d’un coût global de 215,3 milliards de francs CFA.
“Ce plan vise à soutenir les personnes les plus vulnérables afin qu’elles puissent avoir accès à une alimentation saine, variée et diversifiée. En outre le plan a pour objectif, d’améliorer l’accès à l’eau potable, aux intrants et aux équipements de productions mais aussi d’améliorer l’alimentation pour le bétail”
Denis Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales – Burkina Faso
Selon Dénis Ouédraogo, ministre de l’Agriculture, ce plan contribue à l’atteinte des objectifs de production fixés pour la campagne agricole 2023/2024 lancée officiellement le 19 mai 2023. L’harmonisation de ce plan vient notamment soutenir les groupes ciblés à travers des actions d’assistance alimentaire, de protection des moyens de subsistance.
“Nous espérons qu’avec son adoption, des personnes et des institutions pourront accompagner le Burkina Faso pour boucler le budget afin d’apporter une réponse appropriée aux problèmes d’insécurité alimentaire et de malnutrition”
Denis Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales – Burkina Faso
Au vu du contexte sécuritaire difficile au Burkina Faso, l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en guise d’accompagnement a affirmé que plus de 365 millions de francs CFA seront mis à la disposition du gouvernement burkinabè. Cet apport vient soutenir la résilience des populations et renforcer les mécanismes d’assurance agricole.