D’ici fin 2025, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA-BF) au Burkina Faso a pour objectif de mobiliser plus de 15 milliards de francs CFA (23,6 millions USD) pour réaliser ses activités dans le pays. D’après le président du comité de pilotage, cette initiative devrait encourager durablement l’expansion de l’irrigation agricole au Burkina Faso.
Le Comité de pilotage du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA-BF) au Burkina Faso prévoit de mobiliser plus de 15 milliards de francs CFA (23,6 millions USD) pour mener à bien ses activités dans le pays d’ici 2025. Le ministère de l’Agriculture a fait cette annonce dans un communiqué publié le dimanche 5 janvier 2025. Selon le président du comité de pilotage, cette initiative devrait favoriser la croissance de l’irrigation agricole de ce pays d’Afrique de l’ouest.
“ Je dois reconnaître que je reste quand même assez dubitatif par rapport à ce genre de programme, on se rend compte que voici des pays sahéliens où l’agriculture joue un rôle très important des fois même plus de 50 % du produit intérieur brut dépend de la culture, les populations agricoles sont la majorité de la population active et plus de 60 ans après les indépendances on en est encore avoir une agriculture qui dit dépend de la pluviométrie.”
Boubacar BA, Economiste – Sénégal
D’après les chiffres officiels, le pays possède environ 500 000 hectares de bas-fonds et plus de 233 500 hectares de terres irrigables pouvant être utilisées pour la culture du riz. Selon la FAO, seuls 10 % des bas-fonds et moins de 5 % des surfaces irrigables sont exploitées au total.
“ Certes c’est vrai le monde agricole est un monde très conservateur mais n’était-il pas temps de voir d’autres méthodes pour pouvoir justement irriguer ses champs et ne plus dépendre de la pluviométrie que l’on sait qu’aujourd’hui ça va devenir de plus en plus compliqué.”
Boubacar BA, Economiste – Sénégal
Il est important de rappeler que la CEDEAO a initié le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA) en 2022, avec l’aide financière de divers partenaires, dont la Banque Mondiale joue un rôle essentiel.
