L’Afrique est à un tournant économique, et la question de son leadership est cruciale. C’est l’objet de ce Panel inaugural de Haut Niveau. Comment le leadership et la gouvernance des femmes peuvent-ils devenir le moteur d’une transformation économique durable et inclusive ? Les chiffres le prouvent. Seulement 27% de femmes parlementaires en 2025 : l’inclusion des femmes n’est pas qu’une question de justice, c’est une question de rentabilité.
La performance économique africaine ne peut plus se passer de l’autre moitié de sa population. C’est le message central et non négociable du Panel inaugural de Haut Niveau de l’édition 2025 du FIED à Ouagadougou au Burkina Faso. Les principaux freins au leadership et à la gouvernance des femmes sont entre autres, le manque d’accès au financement pour les entrepreneures, et la faible représentation dans les conseils d’administration et les postes de décision stratégiques. Cependant, parmi les solutions, la mise en place de politiques de quotas dans la gouvernance publique et privée, investir massivement dans l’éducation financière des femmes, et intégrer la parité dans les appels d’offres publics.
“Les femmes sont leaders, mais elles ne doivent pas attendre que quelqu’un leur offre une place. Elles doivent arracher leur place. Parfois, certains combats, c’est par la force qu’on les gagne. Et il faut exiger d’être présente là où se prennent les décisions. Il faut que les femmes puissent être représentées dans toutes les sphères de la société, la sphère politique, sphères de la société, la sphère politique, j’insiste sur l’aspect politique parce que c’est là qu’on prend les décisions.’’
Lydia MUTYEBELE NGOI, Députée de la Chambre des représentants de Belgique – Belgique
En 2025, l’Afrique subsaharienne compte en moyenne 27,1% de femmes dans ses parlements nationaux, se plaçant dans la moyenne mondiale. En outre, selon plusieurs études, les entreprises avec une forte représentation féminine aux postes de direction affichent une meilleure performance financière et une gouvernance plus éthique.
“C’est un plaisir de participer à ce grand panel. Quand on les écoute, elles sont très courageuses. Elle nous pousse à prendre nos responsabilités et devenir des femmes leaders pour qu’ ensemble nous puissions développer l’Afrique .”
Andréa GAMENE, Transformatrice de produits locaux – Burkina Faso
En promouvant le leadership et la bonne gouvernance des femmes, l’Afrique s’assure d’une croissance plus équitable, plus forte, et surtout, plus représentative de sa population. Le continent a décidé de mettre ses meilleures têtes, quel que soit leur genre, à la barre du développement.



