Selon l’exécutif burkinabé, le pays a produit plus de 5,246 millions de tonnes de céréales en 2023. Ce volume représente une augmentation de 4 % par rapport à l’année 2022. Les céréales constituent la base de l’alimentation des populations au Burkina Faso. La production céréalière du pays est principalement composée du riz, du sorgho, du mil, du maïs.
Le Burkina Faso annonce une augmentation de 4% sur sa récolte de céréales en 2023. Il s’agit d’un record de 5 246 405 de tonnes, note t-on auprès du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques. Cette performance est attribuée à une combinaison de facteurs favorables, comprenant l’accompagnement des producteurs, l’aménagement de nouvelles surfaces cultivables, la mobilisation des ressources en eau, la mise à disposition de semences, intrants et autres équipements agricoles malgré les contraintes budgétaires.
Les résultats obtenus dans la production agricole sont plus qu’encourageants. Il faudrait améliorer certaines techniques, ainsi que la collecte des récoltes pour éviter des pertes. Le déficit n’est pas très important. Les burkinabè sont des travailleurs. Ce sont eux qui sont à l’origine du développement agricole de la Côte d’Ivoire. Il suffit de leur donner des moyens et de les encourager, les résultats suivront. C’est de la volonté politique.
Hamidine Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique
Malgré les résultats satisfaisants enregistrés dans le domaine de l’agriculture en 2023, le Burkina Faso va connaître un déficit céréalier estimé à 600 000 tonnes selon le gouvernement. Plusieurs facteurs pourraient contribuer à un tel déficit, notamment des conditions météorologiques défavorables, des problèmes liés à l’accessibilité de certaines zones à forte capacité de production. Par ailleurs, le pays se fixe un objectif audacieux pour l’année 2025 : atteindre l’autosuffisance alimentaire.
On peut dire que le Burkina Faso forme parmi les meilleures formations dans le domaine agricole du continent. Donc, ils sont préparés pour relever les défis agricoles. Il faudra aussi que le pastoralisme soit encouragé, puisque le Burkina a un potentiel pastoral très important parmi les plus importants de la sous région. D’ailleurs, dans toute la zone sahélo-saharienne, c’est une zone agro pastorale donc ce sont des zones qui sont suffisamment préparées pour le pastoralisme et l’agriculture.
Hamidine Moctar KANE, Docteur en Économie et en Intelligence économique
L’agriculture est primordiale pour l’économie burkinabé, contribuant à 20 % au produit intérieur brut et employant 60 % de la population, selon les données de la Banque mondiale