Au Burkina Faso, le président de transition Ibrahim Traoré a reçu 7000 plants fruitiers. Un don qui fait suite à l’engagement pris par le Centre de formation professionnelle aux métiers émergents Bangr-Nooma. Son promoteur, Salif Nikiema, a profité de cette occasion pour saluer le leadership du chef de l’État en matière de protection de l’environnement.
Promesse tenue pour le Centre de formation professionnelle aux métiers émergents Bangr-Nooma au Burkina Faso. A Ouagadougou, le promoteur du CFP-MEB, Salif Nikiema, a remis au président de transition Ibrahim Traoré 7000 plants fruitiers. C’est son chef de cabinet Ousmane Sandwidi qui est venu les réceptionner. Cet engagement s’inscrit dans le cadre de l’heure patriotique pour reverdir le Faso. Une initiative présidentielle liée à la journée nationale de l’arbre.
“Nous avons vraiment un grand leader de l’environnement qui est le chef de l’État, son excellence le capitaine Ibrahim Traoré, qui a vraiment tracé une vision de reverdir notre environnement, nous adhérons à cette belle initiative et nous l’accompagnons. C’est en cela que à Manga, quand le chef de l’État est allé planter son arbre, ça nous a tous interpellés. C’est pour cela que le centre de Bangr Noma a décidé de donner 7000 plants fruitiers à son excellence, le capitaine Ibrahim Traoré.”
PROMOTEUR DU CFP- MEB, Burkina Faso
Une initiative essentielle face à la crise climatique qui s’accentue au Sahel. Une crise qui amplifie par ailleurs le phénomène de désertification au Burkina Faso. Le pays compte désormais plus de 9 millions d’hectares de terres productives dégradées soit un tiers du territoire selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Une dégradation qui s’étend au rythme de 360 000 hectares en moyenne par an.
“ C’est véritablement un centre à encourager, des exemples à dupliquer pour justement pouvoir tenir l’engagement que nous avons pris au centre sud, de faire en sorte de reverdir notre beau pays de plants de consommation mais aussi de plantes médicinales. L’appel à lancer c’est inviter tous les Burkinabè, les compatriotes, que ce soit du Burkina ou de la diaspora, d’emboîter le pas du promoteur pour nous permettre de rendre notre pays encore résilient face aux chocs climatiques.”
OUSMANE SANDWIDI, Chef de cabinet du Président du Faso – Burkina Faso
Face à la désertification qui menace la sécurité alimentaire de millions d’habitants, le pays s’est fixé d’ici 2030 un objectif de taille. Les autorités se sont engagées à restaurer cinq millions de terres dégradées. Un engagement que le gouvernement compte tenir, notamment avec l’initiative de la grande muraille verte adoptée par l’Union africaine en 2007.



