Au Burkina Faso, des manifestants, venus de toutes les régions du pays, ont convergé le samedi 11 mai 2024 vers le Stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou. Plusieurs centaines de Burkinabè ont répondu à l’appel à manifester, lancé par la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) pour une prolongation de la Transition dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré. Cette dernière, mise en place après la période de trouble politique qui a conduit au renversement du lieutenant- colonel Paul Henri Damiba devrait normalement prendre fin en juillet 2024 avec la tenue des élections présidentielles et législatives, conformément à la charte adoptée en octobre 2022.
Au Burkina Faso, des milliers de personnes se sont rassemblées samedi 11 mai 2024 au stade Issoufou Joseph de Ouagadougou, la capitale burkinabè, pour manifester leur soutien au gouvernement de transition dirigé par le capitaine Ibrahima Traoré. Ce grand rassemblement intervient à la suite d’un appel de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC). Cette dernière a appelé à la tenue des assises nationales devant déterminer la suite à donner à la transition, qui arrivera à échéance le 1er juillet 2024, conformément à la Charte de la transition du 14 octobre 2022.
“Pour continuer cette marche triomphale, toutes les couches de notre société sans exception, sans distinction aucune, sont appelées à décider dans un futur proche du destin de notre pays qui n’est rien d’autre que la prolongation pure et simple de cette transition qui est celle du peuple couronné par le digne fils du pays, le capitaine Ibrahim Traoré.”
Christian DABIRE, Porte-parole de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne – Burkina Faso
Les manifestants ont également réclamé, entre autres, la prolongation de la transition, ainsi qu’une nouvelle Constitution pour la libération totale et la refondation du Burkina Faso.
“Une fois de plus, le peuple aura l’occasion de s’assumer devant l’histoire et de se sauver lui-même sous le leadership éclairé d’un homme d’Etat au sens du terme, le capitaine Ibrahima Traoré. Oui aux assises nationales, oui à la prolongation pure et simple de la transition. “
Christian DABIRE, Porte-parole de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne – Burkina Faso
Pour rappel, le capitaine Traoré est arrivé au pouvoir en septembre 2022 à la suite d’un coup d’État contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, qui avait renversé Roch Marc Christian Kaboré huit mois plus tôt. Cette crise institutionnelle est le résultat d’une situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader depuis près de dix ans.