Le paludisme affecte près de 228 millions de personnes en Afrique, causant plus de 400 000 décès chaque année. Transmis par les moustiques, le paludisme peut être mortel s’il n’est pas traité rapidement. Au Burkina Faso, une campagne de vaccination vient d’être lancée.
Une campagne contre le paludisme. Pour combattre la maladie, les autorités burkinabè ont mis en place des stratégies de lutte intégrée, incluant la vaccination des groupes à risque.
“Le gouvernement de façon souveraine a décidé d’introduire la vaccination contre le paludisme comme une nouvelle arme pour lutter contre cette maladie. C’est des vaccins pour le développement desquels des chercheurs burkinabè ont été intimement impliqués. C’est des vaccins qui ont été homologués par les instances internationales.”
ROBERT LUCIEN JEAN-CLAUDE KARGOUGOU, Ministre de la Santé, Burkina Faso
Le paludisme demeure une menace majeure pour la santé publique au Burkina Faso, où les chiffres sont alarmants. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le pays a enregistré plus de 12 millions de cas en 2022, avec une incidence particulièrement élevée chez les enfants de moins de cinq ans.
“C’est un programme que nous menons des concerts et nous sommes au côté du ministère et ce tout le long du parcours de la vaccination et nous resterons ensemble pendant tous les passages à l’échelle jusqu’à ce que tous les enfants du Burkina Faso soient protégés contre le paludisme.”
CHANTAL UMUTONI, Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Rwanda
Pour les autorités, il s’agit avant tout de protéger les populations les plus vulnérables alors que le paludisme est responsable chaque année de plus de 400 000 décès sur le continent africain



