Le dialogue politique entre la majorité présidentielle et l’opposition a pris fin. La classe politique s’accorde sur plusieurs points, notamment l’élection des maires au suffrage universel direct et l’adoption des secteurs et des villages comme circonscriptions électorales. Le président Roch Marc Christian Kaboré, qui l’a initié, s’est engagé à veiller à la mise en œuvre des propositions consensuelles par le gouvernement.
Au Burkina Faso, le dialogue politique entre l’opposition et la majorité au pouvoir a pris fin. Après deux jours de débat, les 27 et 28 septembre, les différents partis se sont entendus sur plusieurs points notamment sur celui de l’organisation des élections des maires au suffrage universel direct et l’adoption des secteurs et des villages comme circonscriptions électorales.
Pour ce qui est de la révision du code électoral, les acteurs se sont entendus sur le mode du scrutin de l’élection des responsables des collectivités territoriales, le vote dans les zones à fort défi sécuritaire et celui des personnes déplacées internes, entre autres.
L’opposition a félicité le président Roch Marc Kaboré pour les changements opérés dans l’exécutif et les actions entreprises dans le domaine sécuritaire. Sur la réconciliation nationale, les deux parties ont souhaité qu’un dialogue « constructif » soit mené afin de faciliter le retour de tous les exilés politiques notamment l’ex-président Blaise Compaoré, de Yacouba Isaac Zida. Le ministre en charge de la Réconciliation, Zéphirin Diabré d’annoncer la tenue en janvier 2022 du forum national de réconciliation.
