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Burkina Faso : l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou salue l’ouverture au dialogue des autorités

Au Burkina Faso, après quarante-huit heures de travaux, le médiateur de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a estimé samedi 18 juin qu’au vu de la situation sécuritaire  au Burkina Faso, le pays a besoin de tous ses amis pour sortir de cette situation. Toutefois, il a salué l’ouverture au  dialogue du chef de l’État burkinabé.

En visite de travail pour 48h au Burkina Faso, l’ancien président nigérien, Mahamadou Issoufou, médiateur  de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Burkina Faso, a salué l’ouverture au dialogue des autorités de la transition burkinabè. Pour cette première mission, Mahamadou Issoufou a abordé les questions liées à la sécurité, au retour à l’ordre constitutionnel normal, à l’humanitaire et au développement.

« Aujourd’hui 40 % du territoire sont hors du contrôle de l’État et les évènements très douloureux de Seytenga prouvent combien la situation sécuritaire demeure difficile. Pour sortir de la crise sécuritaire, le Burkina a besoin du soutien de tous ses amis. La CEDEAO souhaite rester à ses côtés et moi, en tant que médiateur, je m’efforce de tout faire pour qu’il en soit ainsi»

Mahamadou Issoufou, Médiateur Cedeao pour le Burkina FasoNiger

Durant cette rencontre, Mahamadou Issoufou a soutenu que la CEDEAO entend aider le Burkina Faso à relever tous ses défis dans le cadre d’un chronogramme de transition acceptable de tous. Cependant, la CEDEAO qui avait suspendu le Burkina Faso de ses instances trouve insensé la durée de la transition fixée à trois ans par les nouvelles autorités.

Là où la communauté internationale attend le médiateur c’est d’aller vers des réformes politiques institutionnelles en vue de permettre au régime en place de pouvoir écouter pour que nous puissions revenir à l’ordre constitutionnel tout à fait normal on peut comprendre déjà l’inexpérience de la médiation internationale peut justifier un tel rapport d’évaluation en tant que tel. Donc si la cedeao veut vraiment adopter un plan de sortie de crise au burkina faso, il est donc important que la classe politique soit associée dans le cadre d’une réforme politique et institutionnelle

Aboudramane Coulibaly, Analyste politiqueMali

Accompagné  d’une mission de la Cedeao, Mahamadou Issoufou se dit réconforté de l’ouverture d’esprit, de l’ouverture au dialogue du chef de l’Etat. Nommé médiateur pour le Burkina Faso, Mahamadou Issoufou se dit prêt à faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes pour le retour à un climat fraternel.

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