Dans le cadre de son offensive contre les groupes armés terroristes qui occupent certaines parties du territoire national et sèment la désolation, le gouvernement burkinabè a mis en place un centre national d’appels (CNA). Ce dernier a pour objectif de gérer les alertes relatives au terrorisme, à la criminalité organisée et à la bonne gouvernance dans le pays.
Afin de mieux suivre les mouvements des groupes armés terroristes au Burkina Faso, le gouvernement a procédé, le 06 avril 2023, à la mise en place d’un centre national d’appels (CNA). Selon les informations officielles, ce centre devrait permettre de signaler tout fait suspect entrant dans le cadre du terrorisme, de la criminalité organisée et dénoncer les cas de malversation de ressources publiques et de mal gouvernance dans le pays. Une situation qui devrait permettre de renforcer la lutte contre le terrorisme et promouvoir la bonne gouvernance.
« L’occasion est donnée, une fois de plus, aux Burkinabè, lanceurs d’alertes, activistes, leaders d’opinions, journalistes et communicants, à tous les citoyens qui voudraient participer à la lutte contre l’hydre terroriste, d’utiliser ce canal en appelant gratuitement le 199, en écrivant un texte ou en partageant des fichiers par WhatsApp aux numéros (+226) 71 20 33 33 / 68 24 44 44 »
Djourmité Nestor Noufé, Responsable à la communication de la Présidence du Faso
En avril 2022, les autorités burkinabè avaient annoncé un plan de plan de réinsertion sociale de terroristes repentis. Ceci à travers la mise en place de comités locaux de dialogue avec les terroristes. Placé sous la tutelle technique de la Présidence du Faso, le centre national d’appels (CNA) est aussi à l’écoute des combattants terroristes désirant déposer les armes.
“ Le CNA peut être joint pour les cas suivants : pour les besoins de renseignements sur les mécanismes de contribution ou de participation citoyenne à la lutte contre le térrorisme, pour informer des mouvements des groupes armées terroristes; pour dénoncer tout acte de natures terroriste et/ou de la criminalité organisée; pour la réinsertion des ex-combattants des groupes armées terroristes désirants déposer les armes”.
Djourmité Nestor Noufé, Responsable à la communication de la présidence du Faso –
La crise sécuritaire que le Burkina Faso connaît depuis 2015 a occasionné un déplacement massif de populations, soit près de deux millions de personnes confrontées à des problèmes humanitaires. Face à cette situation, l’armée burkinabè effectue, depuis le mois de mars 2023, des frappes aériennes sur les positions des groupes armés terroristes dans plusieurs localités du pays.
