Comme plusieurs de ses pairs africains face à leurs concitoyennes et concitoyens, le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est assigné au soir du 31 décembre 2021, date marquant l’apothéose de l’année 2021, au traditionnel discours du nouvel an adressé à la nation burkinabè, à l’orée de la nouvelle année 2022. Si 2021 a été marquée par des tensions politiques et surtout, la recrudescence des attaques terroristes dans un contexte de pandémie de covid-19, le Chef de l’État s’est tout de même réjoui du bilan économique.
C’est un discours d’hommage et d’éloges, qui ouvre la séquence ; hommage aux martyrs de la république, aux nombreux disparus des attaques terroristes à répétition qui ont encore ébranlé la nation burkinabè en 2021. Année, où le changement était pourtant très attendu. A l’occasion du nouvel an, qui marque le début d’une nouvelle histoire, le Burkina Faso doit encore essayer de tourner la page, de faire le deuil. L’année 2021 s’est achevée sur une note sécuritaire déplorable. Pour 2022, le chef suprême des armées, dans son message à la nation ce 31 décembre, souligne l’urgence de renforcer les capacités tactiques et opérationnelles des unités de défense.
Si au plan sécuritaire les burkinabè ont dû broyer du noir, l’année 2021 au plan économique, s’est à contrario achevée sur un score encourageant. Selon l’exécutif, malgré plusieurs contraintes, l’économie burkinabè s’est bien comportée grâce à l’engagement des citoyens. En affichant un taux de croissance exemplaire de 2%.
Outre l’animation de la vie politique qui a connu des fortunes diverses, le président burkinabé a félicité la maturité du peuple burkinabè, à vouloir préserver et promouvoir le dialogue. Un dialogue politique sur l’insécurité et les municipales de 2022 en perspectives, avait réuni en juillet, une quarantaine de participants issus des différentes composantes de la classe politique.