Le chef de l’Etat du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a été arrêté par les soldats mutins dans la nuit du samedi à dimanche. Des sources indiquent que c’est désormais Paul Henri Sandaogo Damiba, un officier supérieur de l’armée du Burkina Faso, qui prend les commandes de ce pays. L’homme prévoit une déclaration prochaine très attendue.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, président du MPSR, Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, prend désormais la tête du Burkina Faso, après avoir orchestré un coup d’etat confirmé ce lundi 24 janvier 2022. Leader de ce putsch qui écarte le président burkinabè Roch Marc Christian KABORÉ, l’officier supérieur d’infanterie de l’armée burkinabè s’est présenté, lors d’une déclaration officielle lue à la RTB, télévision nationale au soir du lundi 24 janvier, par le capitaine Kader OUEDRAOGO.
Nommé le 3 décembre 2021 sur décret du président Roch Marc Christian Kaboré, au lendemain de l’attaque sanglante d’Inata, Paul-Henri Sandaogo Damiba était au poste de commandant de la troisième région militaire burkinabè, qui se charge du dispositif antiterroriste dans l’est du Burkina Faso, et avait aussi en charge la sécurité de la capitale Ouagadougou. Titulaire d’une certification d’expert de la Défense en management, commandement et stratégie, il est auteur d’un livre intitulé « Armée Ouest-africaines et terrorisme, réponses incertaines ? ».
Un peu plus tôt avant sa démission officialisée par le MPSR, le chef d’État Burkinabè Christian Kaboré avait dans un twitt publié à 14H05, appelé au dialogue, invitant les militaires ayant pris les armes à les déposer. Un appel, qui selon des observateurs, aurait contribué à ne pas envenimer les choses.
