Au Burkina Faso, l’administration fiscale passe à nouveau sous la loupe des experts. Huit ans après une première analyse, la Direction Générale des Impôts a lancé, ce 25 juin, sa deuxième évaluation selon le standard international TADAT. Cet outil permet un diagnostic objectif des performances fiscales à travers neuf domaines clés, de la collecte des recettes à la gestion des litiges. Une démarche qui s’inscrit dans la continuité des réformes engagées depuis 2017.
Huit ans après un premier diagnostic, l’administration fiscale burkinabè passe de nouveau au crible des standards internationaux. La deuxième évaluation TADAT a été officiellement lancée le 25 juin 2025, à Ouagadougou. Cette mission a été commanditée par la Direction générale des Impôts, avec le soutien de la Coopération suisse, dans le cadre de la phase 3 du Projet d’assistance technique et financière. Les travaux se déroulent en deux phases : du 24 juin au 8 juillet en présentiel à Ouagadougou, puis en ligne du 9 au 11 juillet.
Pour l’occasion, une délégation d’experts internationaux du cabinet TADAT est arrivée au Burkina Faso. Leur mission : évaluer objectivement la performance de l’administration fiscale, selon neuf domaines clés comme le recouvrement, la conformité, la transparence ou encore la gestion des arriérés. L’évaluation permettra d’identifier les acquis, les lacunes, et les pistes d’amélioration dans un contexte de renforcement de la mobilisation des ressources internes. Les résultats de cette mission sont attendus dans les prochaines semaines. Ils devraient consolider les efforts engagés depuis 2017.
À l’issue de cette évaluation, des recommandations seront formulées dans le but de rendre le système fiscal plus performant, plus équitable, et mieux adapté aux besoins du pays. Une étape stratégique pour consolider la gouvernance fiscale du Burkina Faso.
