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Burundi : l’autosuffisance alimentaire assurée à 50%

Le Burundi fait face à des défis persistants dans les secteurs des infrastructures et de l’agriculture. Avec seulement 15 % de routes pavées et une production agricole couvrant à peine 50 % des besoins nationaux en 2024, selon les autorités, ces insuffisances freinent le développement économique et aggravent l’insécurité alimentaire.

Les infrastructures au Burundi restent insuffisantes, avec seulement 15 % de routes pavées, selon le ministère burundais des Infrastructures en 2024. Cette situation limite les échanges commerciaux et entraîne l’accès difficile aux marchés agricoles, impactant fortement les revenus ruraux.

Nous avons un réseau routier de 7000 kilomètres de provincial, alors les investissements qui sont requis dans les dix prochaines années sont de l’ordre d’un milliard et demi de dollars pour les routes. Et encore une fois, la question que nous avons posé, la problématique qu’on a posée auprès des investisseurs dit si on ne met pas son milliard et demi dans les routes, sans quoi on va perdre en terme de carburant qu’on utilise, si on dépensait plus de 30 millions de dollars juste pour la consommation de carburant.

Dieudonné DUKUNDANE, Ministre des Infrastructures et de l’Équipement

Le secteur agricole, qui emploie 80 % de la population, souffre d’une faible mécanisation et de rendements limités. Selon le Programme Alimentaire Mondial, les chiffres de 2024 montrent que la production agricole ne couvre que 50 % des besoins alimentaires nationaux, aggravant l’insécurité alimentaire.

L’Agriculture burundaise constitue le noyau et d’ailleurs, le gouvernement du Burundi a décidé de mettre la priorité dans le secteur agricole parce que nous sommes convaincus que l’agriculture peut transformer. La vie de la population et surtout tirer la croissance. Parce que nous avons en même temps compris que vous pouvez avoir le bon des mines, mais l’eau que vous n’avez pas dans les mains.

Prosper DODIKO, Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage

Pour surmonter ces défis, le Burundi doit renforcer ses investissements dans les infrastructures et moderniser l’agriculture. Le Plan National de Développement 2018-2027 prévoit des projets d’amélioration routière et de développement agricole, nécessitant des financements conséquents pour assurer une croissance durable.

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