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Burundi : le secteur de la pêche affectée par le changement climatique

Au Burundi, le secteur de la pêche représente l’un des piliers économiques pour des millions de personnes qui en dépendent directement ou indirectement. Cependant, l’avenir de ce secteur, qui emploie environ 100 000 personnes, semble de plus en plus incertain. Les Burundais soulignent que la pollution et le changement climatique fragilisent progressivement cette activité, et appellent à des efforts plus unis pour inverser cette tendance.

La pêche, qui représente environ 1% du PIB burundais, est une activité essentielle, notamment autour du lac Tanganyika. Cependant, de nombreux pêcheurs utilisent encore des techniques rudimentaires qui limitent leur rendement. De plus, la pollution du lac, où se concentre une grande partie de l’activité halieutique du pays, pèse lourdement sur les  écosystèmes aquatiques, réduisant la disponibilité des ressources. Bien que des initiatives aient été mises en place pour revitaliser ce secteur, les retombées économiques continuent de se déprécier.

Je pêche depuis l’âge de 10 ans et j’en ai 27. Je peux confirmer que les ressources du lac Tanganyika ont considérablement diminué par rapport à cette époque. Au début, on pouvait pêcher plus de 5 ou 6 caisses de poissons par jour en une nuit. Et cela pour ceux qui utilisent des pirogues sans moteur. Et la cause, ce sont les déchets jetés sur les rives du lac.

SAMIRI NIYONKURU, Pêcheur

Selon les experts, les gros poissons prisés par la population locale, migrent vers des eaux plus profondes. Cela oblige les pêcheurs à plonger davantage pour s’approvisionner. Cette situation a un impact direct sur les prix du marché, affectant aussi bien les commerçants que les consommateurs.

Lorsque la pêche était bonne, ce tas de poissons pouvait être acheté pour moins de 2 000 francs burundais. Mais aujourd’hui, c’est 5000 francs burundais. Le prix normal, lorsque le poisson est abondant, est de 2 000. Si nous avons du poisson, nous le vendons à bas prix. Sinon, le prix augmente. Nous n’avons pas de prix fixes pour le poisson. Ils varient en fonction des prises.

ZEPHIRIN NZOYISABA, Commerçant

Ainsi, bien que la pêche reste un pilier économique au Burundi, des efforts sont de l’avis de certains experts, nécessaires pour moderniser le secteur, améliorer la sécurité des pêcheurs et lutter contre la pollution. Le gouvernement et les acteurs du secteur travaillent sur des solutions à long terme pour préserver cette ressource vitale.

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