Six ans après, les États-Unis lèvent les sanctions contre le Burundi. Le gouvernement américain avait imposé des sanctions au Burundi à la suite de la crise politique de 2015 dans le pays, qui avait causé des milliers de morts et plusieurs blessés. Le président Joe Biden a en effet mis fin à l’état d’urgence national qui avait été déclaré dans le pays.
Les États-Unis ont levé le 18 novembre 2021, les sanctions imposées au Burundi depuis 2015. Des sanctions infligées lorsque de violentes manifestations ont éclaté contre l’ex-président Pierre Nkurunziza, qui ont entraîné plus d’un millier de décès et plusieurs blessés. La décision américaine intervient deux jours après que l’ambassadrice américaine au Burundi, Melanie Higgins, a rencontré le président burundais Evariste Ndayishimiye à Gitega.
Pendant la crise politique de 2015, les forces de sécurité burundaises et de hauts responsables gouvernementaux ont été accusés de violations des droits humains. Le 22 novembre 2015, les États-Unis ont publié un décret déclarant la situation au Burundi urgence nationale. Une mesure qui a conduit au gel des propriétés appartenant à certains représentants du gouvernement qui auraient joué un rôle dans les violations des droits.
Selon le gouvernement américain, le transfert de pouvoir à la suite des élections de 2020 a considérablement réduit la violence au Burundi. En conséquence, le président Joe Biden a mis fin à l’état d’urgence national déclaré dans le pays. Rappelons qu’en 2015, l’Union européenne avait également infligé des sanctions au Burundi à la suite de rapports des Nations Unies faisant état de violations flagrantes des droits humains, suspendant ainsi l’aide directe au pays.