Le pouvoir burundais a suspendu les activités minières émises dans le pays pour renégocier tous les contrats. Les sociétés suspendues d’extraire opèrent dans le domaine des terres rares, de l’or ou encore du coltan.
Le président burundais Evariste Ndayishimiye a ordonné la suspension des activités d’extraction minière de plusieurs sociétés internationales. Ses sociétés opèrent dans le domaine des terres rares, de l’or ou encore du coltan. Cette suspension est émise dans le but d’amener ces sociétés à renégocier les conventions d’extraction pour poursuivre leurs exploitation des minerais burundais.
D’après des observateurs, cette opération permettra au Burundi de pouvoir tirer profit de sa richesse longtemps pilier par des extracteurs externes. Son objectif est donc de renégocier tous les contrats avec de grandes sociétés internationales qui sont dans le domaine minier. Par ailleurs, le président Ndayishimiye compte revoir par la suite le cas des sociétés minières semi-industrielles Burundaise.
Selon des observateurs, le Burundi a perdu son contrôle sur ses minerais depuis le régime de Nkurunziza qui a multiplié la signature de contrats avec des investisseurs étrangers, dont le britannique Rainbow Rare Earths Ltd. Toutefois, le 14 juillet, le ministre de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines a ordonné à toutes ces sociétés de suspendre toutes leurs activités afin d’aboutir à de meilleures ententes« dans un esprit gagnant-gagnant ».