À quelques semaines de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, la région de l’Est du Cameroun affiche une mobilisation sans équivoque en faveur du président sortant, Paul Biya. Ce 10 septembre, 41 chefs traditionnels se sont joints à la dynamique nationale initiée depuis juillet, réaffirmant leur soutien à travers un acte symbolique fort et une déclaration d’unité.
Au Cameroun, à moins d’un mois du scrutin présidentiel, la mobilisation autour du président sortant, Paul Biya, prend de l’ampleur. Ce 10 septembre 2025, une importante délégation de la région de l’Est, forte de 41 chefs traditionnels a affirmé son soutien officiel à la candidature de l’actuel chef de l’État, présenté comme « l’unique choix du soleil levant ».
“ Nous sommes ici pour dire au chef de l’État son excellence Paul Biya qu’il peut compter sur nous c’est un soutien durable. Nous l’avons soutenu auparavant, nous le soutenons maintenant et nous continuons à soutenir son action pour le développement non seulement de la région de l’Est mais aussi pour tout le pays” .
DANIEL NGOA NGUELE, Chef traditionnel de l’Est – Cameroun
Depuis le lancement de la mobilisation en juillet 2025, la participation des chefferies traditionnelles ne cesse de croître. Au total, 223 chefs traditionnels venus des régions du Septentrion, des côtes atlantiques, des hauteurs de l’Ouest, ainsi que des forêts du centre-sud-est, se sont déjà enregistrés pour soutenir le candidat du RDPC, le président Paul Biya.
“l’Est a toujours été un bastion du RDPC nos grands-parents nos parents nous ont montré le chemin et nous sommes des héritiers des successeurs au niveau de la tradition. Et nous voulons être en accord avec nos ancêtres et le bon dieu”.
BERTRAND EFFOUDOU, Porte-parole des chefs traditionnels de l’Est – Cameroun
Ce soutien traditionnel s’inscrit dans une stratégie plus large visant à consolider la base électorale du président sortant, à la tête du pays depuis plus de quatre décennies. Alors que la campagne électorale s’intensifie, le ralliement des gardiens de la tradition pourrait peser lourd dans la balance, notamment dans les zones rurales fortement attachées aux chefferies.
