Le 1er juillet était la journée internationale du reggae. Au Cameroun, La célébration de la quatrième édition du festival Reggae 237, a donné de démystifier le rôle de la femme dans l’univers Jah, le style propre aux adepte de ce genre musical. Au-delà, artistes et autres groupes musicaux ont donné de la voix pour marquer cette célébration.
La femme etait au coeur de la célébration de la quatrième édition du festival Reggae 237. Une table ronde sur le thème « Reggae, Rastafari et le rôle de la femme animée par Mère Jah Evejah a permis de demystifier et valoriser l’implication de la femme dans le reggae et plus globalement dans la culture rastafari.
On attend que la solution vienne de dehors alors que la règle c’est: quand je change, le monde change. Donc ça doit commencer par nous même. Dans rastafari on n’a pas de mari mais un “King” et on n’est pas une femme mais une “queen”.
Mère Jah Evejah, Matriarche Rastafari
C’est à nous de changer les choses. L’objectif ici est de dissiper le nuage de fumée entre nous et le grand public afin qu’ils comprennent que le Reggae a une valeur au-delà de ce qu’ils pensent.
Sistah Sen Eloundou, Promotrice festival Reggae 237
Depuis 28 ans, le 1er juillet est la Journée Internationale du Reggae, musique ayant une structure rythmique très marquée, aux textes inquisiteurs et interpellateurs. Pour la 28ème édition, le festival Reggae 237 s’est invité dans la célébration avec une scène des plus métissées. Les grands noms et autres groupes musicaux du rythme éponyme du Cameroun et d’ailleurs, Ultimates Quemites, Gomez Mama Africa Band ou encore les Eru Soldier ont donné de la voix pour célébrer cette 28ème édition.
On a l’impression que le message passe et on a espoir. Le reggae c’est une musique consciente, c’est une musique porteuse de message et ça peut se ressentir dans notre façon de vivre et d’être.
Sistah Sen Eloundou, Promotrice festival Reggae 237
Cette édition était surtout un rendez vous d’hommage au concepteur du festival reggae 237 et ambassadeur de la culture Rastafari au Cameroun, Simon Pakistone décédé en février 2022.
