Zone d’éducation prioritaire au Cameroun, la partie septentrionale du Cameroun renverse les courbes de la sous-scolarisation. Entre 2021 et 2022, il y a eu des améliorations grâce aux efforts des Organisations non-gouvernementales et du Gouvernement camerounais. Dans ce reportage, une jeune étudiante de l’Organisation camerounaise pour la promotion et la protection des droits de l’Homme et l’Encadrement de la jeune fille se bat pour la cause et le taux de scolarisation est en progression.
Dans le septentrion du Cameroun, l’éducation scolaire des filles connaît des avancées. Soit 43, 28% parité genre. À 22 ans Aissatou Hamadou, étudiante, dirige l’ONG de protection des Droits Humains et l’Encadrement de la Jeune Fille. Cette ONG lutte pour la scolarisation des filles dans la région. Aujourd’hui, nous allons à une sensibilisation.
C’est non loin de ce Lycée moderne à Garoua que Aissatou va sensibiliser. Pour 2420 élèves inscrits, 55, 58% sont des jeunes filles. Hawaou Saidou est à la tête de la coopérative du Lycée. A 17 ans, elle étudie l’informatique.
Contrairement à aujourd’hui, hier parler de la scolarisation des filles au Grand Nord Cameroun n’était pas possible. Les ONG et le Gouvernement ont brisé cette barrière par des passerelles de dialogue. Au sein des communautés, l’acception naît suite aux causeries.
Sur l’ensemble du septentrion, 4 filles sur 6 garçons vont à l’école. Malgré les problèmes d’actes de naissance, des filles parviennent à franchir le cap de l’enseignement supérieur avant le mariage.
