Alors que la crise dans les régions anglophones du Cameroun se poursuit sans relâche pour la sixième année, plus de 712 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vers d’autres régions du pays. Les séparatistes continuent à appliquer violemment un boycott sur toute activité, ce qui a poussé un nombre de jeunes à opter pour une approche collective et inclusive dans la recherche de la paix et de la stabilité dans la région du Nord-Ouest.
Depuis le début du conflit dans les régions du nord et sud ouest du Cameroun, les séparatistes continuent de torturer, d’agresser et de kidnapper des civils. Selon les Nations Unies, 700 000 élèves et 2300 étudiants n’ont pas accès à l’éducation depuis mars 2021 en raison de la crise. A cette effet, plusieurs jeunes se sont mobilisés pour travailler avec les autorités administratives, traditionnelles et religieuses pour construire une paix durable dans cette partie du pays.
“On a eu à parler avec plus de 100 jeunes de la région, on a parlé du retour de la paix et de la stabilité dans la région du northwest”
Roland Wanda, Activiste – Cameroun
La Journée internationale de la paix célébrée le 21 septembre 2023 a été une occasion pour les jeunes de Bamenda de démontrer leur engouement pour la fin des violence à travers le Festival de l’engagement pour la paix. Un événement qui a pour vocation de sensibiliser les acteurs civils et politiques au retour de la stabilité dans les régions de conflit.
“Dans ce festival, nous avons prêché contre la haine, la xénophobie, les violence contre les femmes. Donc nous souhaitons qu’ à la sortie de ce festival, les activités continuent que nous allons supporter en tant que personnes et tant que leaders, pour permettre que la paix règne à petit pas”.
Chejung Awunti, Député-Nord Ouest – Cameroun
Malgré les solutions implémentées par le gouvernement Camerounais, les violences dues à ce conflit ont entraîné la mort de plus de 6 000 personnes, selon les Nations unies.
