L’Association Africaine des Centres de Formation au Soutien de la Paix a organisé une rencontre de sensibilisation des acteurs de la presse camerounaise à la prise en compte des conséquences de l’extrémisme violent dans l’exercice de leur métier. Le séminaire a offert l’opportunité aux responsables éditoriaux d’entendre divers points de vue afin de réfléchir et d’échanger sur les dilemmes médiatiques à l’ère de l’extrémisme et du radicalisme violent.
Comment parler de l’extrémisme et des manifestations des radicalités violentes au Cameroun ? Que faut-il montrer au lecteur ou au téléspectateur? À qui donner la parole ? Des questions que se posent les professionnels des médias, auxquelles une réflexion globale s’impose. Le 16 décembre 2021 à Yaoundé, l’APSTA, l’Association africaine des centres de formation au soutien de la paix a organisé une réunion en vue de sensibiliser les acteurs de la presse camerounaise, à la prise en compte des conséquences de l’extrémisme violent dans le traitement de l’information
Sur le thème: « Médias et maîtrise de l’information pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent », le séminaire a offert l’occasion aux patrons des rédactions d’entendre des points de vue diversifiés afin de réfléchir et d’échanger sur les dilemmes médiatiques à l’heure de l’extrémisme et des radicalités violentes.
Cette rencontre importante pour la presse a permis de doter les directeurs de publication et de l’information de solides compétences pour traiter les informations en rapport avec l’extrémisme violent avec responsabilité et prudence. Un sujet suffisamment sérieux qui coûte aux pays africains 97 milliards de dollars chaque année.