Au terme de deux jours d’auditions, le Conseil Constitutionnel du Cameroun a validé les candidatures retenues pour la présidentielle à venir, rejetant l’ensemble des recours déposés. Cette décision marque une étape décisive dans la préparation du scrutin, consolidant l’autorité de l’instance juridictionnelle tout en redéfinissant le paysage électoral du pays.
Pendant deux jours, le Conseil Constitutionnel, présidé par Clément Atangana, a examiné les 35 recours déposés par des candidats contestant les décisions d’ELECAM concernant l’acceptation ou le rejet de certaines candidatures. Parmi les affaires traitées, l’Union des Populations du Cameroun (UPC) a vu ses trois candidatures : celles de Jean Bahebeck, Abdouraman Hamadou Babba et Yamb Ntimba Dominique rejetées en raison de la pluralité d’investitures au sein du parti. De même, le recours de Robert Kona, président du PCRN, demandant l’invalidation de la candidature de Cabral Libii, a été jugé irrecevable, tout comme les recours de Maurice Kamto et Dieudonné Yebga du MANIDEM.
Le Conseil Constitutionnel a rejeté l’ensemble des recours, validant ainsi une liste définitive de 12 candidats pour la présidentielle prévue le 12 octobre 2025. Cette décision met un terme aux contestations juridiques et fixe les contours du prochain scrutin. Elle souligne le rôle central de l’instance dans le règlement des différends électoraux au Cameroun.
Cette étape juridique, tout en clôturant les débats relatifs aux candidatures, prépare le terrain pour un scrutin qui devrait marquer une étape décisive dans la vie politique du pays.



