À moins de deux semaines de la présidentielle camerounaise, Seta Caxton Ateki et Akere Muna se retirent en faveur de Bello Bouba Maigari. Leur objectif : renforcer une candidature unique de l’opposition face au président sortant, Paul Biya.
Au Cameroun, la présidentielle du 12 octobre 2025 connaît un nouveau rebondissement. Le 27 septembre, Seta Caxton Ateki, candidat du Parti de l’Alliance libérale, s’est retiré en faveur de Bello Bouba Maigari, leader de l’UNDP. Il décrit Maigari comme un homme d’expérience, capable de porter le changement. Une décision qui s’inscrit dans une stratégie de l’opposition visant à présenter un front commun face au président sortant Paul Biya.
C’est dans cet esprit, après mûres réflexion et une large consultation que j’ai décidé d’apporter mon soutien à la candidature de monsieur Bello Bouba Maïgari.
Seta Caxton Ateki, Candidat du PAL à la présidentielle
Autre soutien de taille : l’éminent avocat, Akere Muna. Le candidat du Parti Univers a officialisé son ralliement le 28 septembre 2025 lors d’un meeting à Douala. Pour lui, Bello Bouba est le mieux placé pour lutter contre la corruption, résoudre la crise anglophone et engager des réformes profondes de l’État.
Cela fait des mois que je discute avec lui de l’avenir de notre pays. Je lui ai posé trois questions essentielles. D’abord, je lui ai demandé : Vous engagez-vous à lutter contre la corruption ? Il m’a répondu : Oui. Ensuite, je lui ai parlé d’un sujet que nous, anglophones, connaissons bien : la ségrégation, notamment dans la structure de l’État. Je lui ai demandé s’il comptait s’engager sur cette question. Il m’a de nouveau répondu : Oui. Enfin, je lui ai dit : Je viens des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où les problèmes sont graves. Êtes-vous prêt à prendre les devants pour les résoudre ? Il m’a répondu : Oui. Alors je lui ai dit : Dans ce cas, allons-y ensemble.
Akere Muna Tambeng, Candidat du parti UNIVERS à la présidentielle
Deux figures majeures de l’opposition se rangent derrière l’UNDP, relançant les dynamiques de coalition. D’autres ralliements pourraient suivre d’ici le scrutin, selon l’UNDP. Mais malgré ces ralliements, le ministère de l’Administration territoriale rappelle que seules les candidatures validées par le conseil constitutionnel restent officielles. Douze bulletins seront donc présents dans les bureaux de vote le 12 octobre.



