L’épizootie de peste porcine africaine qui sévit au Cameroun semble maîtrisée. La région de l’ouest, l’un des plus gros bassins de production de viande de porc du pays, peut depuis quelques jours réapprovisionner les autres régions du pays en produits porcins. Après 3 mois marqués par des mesures d’interdiction de circulation, de transport et de commercialisation des porcs, l’on observe une reprise progressive des activités, notamment dans la ville de Douala, un marché qui dépend à 90% de la région de l’ouest.
Au Cameroun, la filière porcine reprend peu à peu des couleurs. Suite à la dernière épizootie de peste porcine africaine déclarée en juin 2021, les autorités administratives avaient instruit des mesures d’interdiction de circulation, de transport et de commercialisation des porcs et sous-produits porcins dans la région de l’Ouest, l’un des plus gros bassins de productions de porcs au Cameroun. Ces mesures ont été levées le 14 septembre dernier, permettant ainsi une reprise des activités notamment dans la ville de Douala, après 3 mois marqués par une pénurie dans les marchés.
Selon l’interprofession des éleveurs de porcs pour la région de l’Ouest, après une accalmie observée dans la région, tous les résultats sont revenus négatifs du Laboratoire national vétérinaire de Yaoundé. Dans ce marché dédié au commerce de porcs dans la 2ème commune d’arrondissement de la capitale économique, un centre Zootechnique et vétérinaire inspecte tous les porcs en provenance de la région de l’ouest.
La détection de la peste porcine africaine a créé une psychose auprès des consommateurs de la ville de Douala, craignant des contaminations de l’animal à l’homme. Les autorités se veulent rassurantes sur la question, la peste porcine africaine ne représente aucun danger pour la vie humaine.
La peste porcine africaine aura, en l’espace de près de quatre mois, selon les estimations de l’interprofession, causé la mort ou l’abattage de 90 000 porcs sur les 400 000 têtes que compte le cheptel de la région de l’Ouest.