Au Cameroun, de nombreuses altercations entre civils et policiers en plein exercice de leurs fonctions ont émaillé les réseaux sociaux. Face à ces actes contraires à la loi, les autorités lèvent le ton contre les contrevenants. Tout en interpellant, les gouverneurs de régions, le ministre de l’Administration territorial annonce une rigueur de la loi vis-à-vis des civils qui s’attaquent aux policiers. Pour des bavures policières le numéro vert 1500 permet de dénoncer tous les abus de pouvoir.
Les altercations entre les agents de police et les usagers de la route sont devenues monnaie courante au Cameroun. Des échanges verbaux qui se soldent souvent par des bagarres faute d’entente, remettent en doute la crédibilité des forces de police dans l’exercice de leurs fonctions. Pour mettre fin à la récurrence des actes de violences à l’encontre des forces de police, le Ministère de l’administration territoriale (MINAT) a instruit les juridictions compétentes de veiller au rétablissement de la justice.
Du point de vue des usagers de la route, les policiers outrepassent souvent leurs droits et utilisent des méthodes peu orthodoxes pour intimider les usagers et faire valoir leur autorité. Pour les acteurs de la société civile de l’observatoire du développement sociétal, rien ne doit justifier des actes de violence des civils sur les forces de l’ordre.
Pour chaque acte posé par un usager portant atteinte à un agent de police dans l’exercice de ses fonctions, cet acte est un affront à l’Etat et sera donc sanctionné. Le MINAT a donc fermement instruit à tous les gouverneurs de régions, de gérer rigoureusement les cas de personnes qui portent atteinte à l’État de cette façon ; tout en précisant que le respect des lois et des forces de sécurité constitue une garantie pour la protection et la sécurité des personnes et des biens.