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Centrafrique : le développement du réseau routier au centre des priorités

Le développement du réseau routier centrafricain est au cœur des préoccupations des autorités locales à l’effet de stimuler le développement de ce pays enclavé sans littoral. Au ministère des Équipements et des Travaux publics, la priorité en 2024 est mise sur le désenclavement des régions de l’Est du pays, zone productive mais également les corridors qui permettent de se raccorder aux pays voisins. Pour gérer le financement de ces projets, l’évaluation financière réalisée devrait faciliter la mobilisation des ressources.

L’un des défis au développement de la République centrafricaine c’est l’enclavement, le déficit d’infrastructures routières et autres voies de communication. Le pays jouit d’un total de 5 376 km de routes nationales dont près de 650 km sont bitumées,  insuffisantes pour assurer la desserte des régions de ce pays de 623 000 km². Soucieuses de l’intérêt des infrastructures routières comme vecteur de développement, les autorités locales inscrivent au centre des priorités la construction et la réhabilitation des routes à l’effet de stimuler le développement du pays et accélérer l’intégration régionale.

“Aujourd’hui notre priorité c’est le désenclavement de toutes les régions de l’Est de la RCA où nous avons une importante zone de production et où les routes en terre ne sont pas entretenues. Dans le cadre des projets régionaux nous sommes en train d’implémenter ce projet de désenclavement vers l’extérieur à travers le projet CD13, qui nous relie avec le Congo, et aussi le projet sur la route nationale 8 qui doit nous relier avec le Soudan à partir de Am-Dafock.”

Éric Rokosse KAMOT, Ministre de l’Équipement et des Travaux publicsRépublique centrafricaine

Mais l’un des obstacles à l’atteinte de ces défis est le financement. Le pays a obtenu la note B en indice de crédibilité financière par Bloomfield Investment Corporation, la première agence africaine de notation financière. Une note rassurante quant à la capacité de remboursement du pays et qui devrait améliorer sa côte de crédibilité sur le marché des capitaux, stimuler l’intérêt des investisseurs envers la RCA et donc permettre au pays de trouver des sources de financement de ses projets de développement. Le pays envisage de lever 200 milliards de francs CFA sur le marché des capitaux de la sous régions CEMAC.

“Le défi majeur c’est celui du financement; la disponibilité des ressources pour permettre de pouvoir satisfaire cette exigence. Aujourd’hui, cet exercice auquel le gouvernement s’est prêté permettra d’apporter une solution à ce problème de recherche de financement et de mobilisation de ressources, nous permettant de construire les infrastructures dont le pays a tant besoin.”

Éric Rokosse KAMOT, Ministre de l’Équipement et des Travaux publicsRépublique centrafricaine

Le réseau routier centrafricain est constitué également de 3 761 km de routes régionales qui sont entretenues par quelques sociétés forestières, notamment sur la route du 4e parallèle et 15 000 km environ de pistes rurales très dégradées à plus de 80 % suite à l’arrêt des activités des projets agricoles et des agences de développement.

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