Le 10 juillet à Bangui, le gouvernement centrafricain a annoncé officiellement la dissolution des groupes armés UPC et 3R. Cette mesure fait suite à l’accord de cessez-le-feu conclu le 19 avril sous la médiation du Tchad. Elle marque le début de la mise en œuvre des principales dispositions de l’accord, notamment la cessation des activités de ces groupes sur le territoire national.
À Bangui, en République centrafricaine, le gouvernement a récemment annoncé, officiellement, la dissolution des groupes armés UPC et 3R. Pour les autorités centrafricaines, cette rencontre revêt une importance stratégique et nationale, et constitue une étape concrète dans la mise en œuvre de l’accord signé à N’Djamena le 19 avril 2025.
L’Union pour la paix en Centrafrique UPC et le Retour Réclamation et Réhabilitation 3R tous signataire de l’APPR mais qui étaient tombés dans le piège de la CPC se sont engagés officiellement à revenir dans ledit accord.
Faustin Archange Touadéra, Président de la République
Revêtus de boubous bleu et blanc, le général Sembé Bobo, à la tête des 3R : Retour, Réclamation et Réhabilitation, et Ali Darassa, chef de l’Union pour la paix en Centrafrique (l’UPC), ont chacun déposé symboliquement une kalachnikov, simbolisant ainsi la fin des hostilités. Selon la Minusca, cet accord marque la fin d’une série de négociations entre les 2 parties entamées depuis 2013.
Aujourd’hui je souhaite que cet accord soit le dernier. De mon côté du mouvement 3R je vous assure que je respecterai tous les engagements.
Sembé Bobo, Chef du mouvement armé 3R
Cette initiative a été rendue possible grâce au soutien du gouvernement tchadien, qui s’est engagé activement. Bien que de petites factions continuent à rendre difficile les efforts de paix, la signature de cet accord a ravivé l’espoir dans le pays d’Afrique centrale meurtri par les affrontements entre milices chrétiennes et musulmanes.



