À Bangui, les réseaux sociaux ne sont plus seulement un espace de divertissement : ils deviennent un véritable moteur économique. Une nouvelle génération de créateurs transforme les plateformes digitales en opportunités professionnelles et en sources d’influence positive.
À Bangui, les réseaux sociaux sont bien plus qu’un simple divertissement. Ils deviennent un véritable moteur économique pour une jeunesse créative et connectée. Blessing Diaba, web-humoriste, en est l’exemple : il transforme l’humour en opportunité, avec une forte capacité à engager son public.
Il faut d’abord avoir un bon sujet, quelque chose d’attrayant et bien rythmé. Une vidéo courte, de 30 secondes à une minute, capte l’attention et marque les esprits. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’inspirer la jeunesse et de montrer que créer et réussir est possible à Bangui.
Blessing Diaba, Web-humoriste
D’autres, comme Jonathan Le Sobre, misent sur le digital pour créer des liens, inspirer et développer des partenariats professionnels. Une dynamique d’autant plus remarquable que seulement 15,5 % de la population a accès à Internet en Centrafrique, soit environ 839 000 personnes début 2025.
Les réseaux sociaux m’ont permis de me faire connaître et de créer ma communauté. À Bangui, on m’appelle “le coach”. Ces plateformes m’ont ouvert des portes, m’ont permis d’obtenir des contrats et d’aider d’autres jeunes à se lancer. C’est une vraie force économique pour nous tous.
Jonathan Le Sobre, Coach-entrepreneur
Malgré une couverture 4G quasi inexistante, cette jeunesse ne se limite pas. Elle innove, forme, et bâtit un écosystème numérique en pleine émergence. Dans un pays où les défis techniques sont réels, le digital s’impose peu à peu comme un levier d’entrepreneuriat et de transformation sociale.
