En Centrafrique, la mission de l’ONU s’inquiète de la recrudescence des violences et des retards dans l’organisation des prochaines élections. À quelques semaines de scrutins décisifs, les autorités centrafricaines sont appelées à clarifier rapidement le calendrier électoral et à renforcer la sécurité. Un processus fragile que la communauté internationale suit de près.
À l’approche des élections locales prévues le 31 août 2025, la République centrafricaine traverse une phase critique. Le processus électoral accuse des retards jugés préoccupants, notamment dans la publication de la liste électorale définitive. La MINUSCA, la mission onusienne déployée dans le pays, alerte sur les risques de dérapage du calendrier, dans un climat politique déjà tendu.
Sur le terrain, les tensions sécuritaires s’aggravent. Dans plusieurs régions, les violences armées menacent directement la tenue d’un scrutin crédible. Pendant ce temps, la justice transitionnelle vacille : la Cour pénale spéciale, chargée de juger les crimes les plus graves, pourrait suspendre ses activités dès septembre en raison d’un manque de financement.
Face à cette situation, l’ONU appelle les autorités centrafricaines à redoubler d’efforts et exhorte la communauté internationale à maintenir son soutien. Objectif : éviter une nouvelle crise institutionnelle et permettre à la Centrafrique de franchir une étape décisive dans sa transition démocratique.
