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Centrafrique : plaidoyer pour le nouvel indice de vulnérabilité

Permettre de relever les fragilités qu’il y a dans les 45 pays les moins avancés, dont 33 en Afrique est tout l’enjeu de l’Indice de vulnérabilité multidimensionnelle. Cet indice devrait permettre à ces pays d’avoir un accès plus soutenu à des financements confessionnels ou à des dons grâce à la prise en compte de nouveaux indicateurs. A Washington, où se tiennent actuellement les assemblées de printemps du FMI et de la Banque Mondiale, le ministre des finances et du budget centrafricain s’engage pour faire avancer l’initiative.

Les Nations Unies, ont adopté en août 2024, un indice de vulnérabilité multidimensionnel, afin de prendre en compte les facteurs exogènes auxquels sont confrontés les pays les plus exposés. Plusieurs indicateurs liés notamment aux vulnérabilités structurelles et au manque de résilience économique, environnementale et sociale d’un Etat.  Reste maintenant à intégrer cet indice dans l’allocation des financements concessionnels des banques multilatérales de développement. En Afrique, 33 pays sont concernés par cet IVM. 

C’est de voir comment ce nouvel indice de vulnérabilité pourrait venir s’imbriquer dans l’existant pour pouvoir aller vers une meilleure éligibilité et finalement aller vers une égalité, une plus grande solidarité. Parce que vous avez des pays, et notamment c’est le cas de la République centrafricaine qui est sur la liste de ces pays les moins avancés, qui a une densité de 7 habitants au kilomètre carré et donc qui a d’énormes fragilités mais qu’il faut adresser avec des investissements massifs dans les domaines infrastructurels. Et donc de ce point de vue-là, je pense que nous avons une chance de pouvoir faire entendre notre voix.

Hervé Ndoba, Ministre des Finances et du Budget Centrafrique

Plusieurs pays et organisations internationales comme l’OIF et l’Union Africaine, souhaitent une réforme pour une meilleure prise en compte de la vulnérabilité dans l’allocation de l’aide multilatérale au développement. En Juillet prochain, Bangui accueillera le Caucus Africain. Une occasion pour le ministre des Finances et du Budget Centrafricain d’en faire le plaidoyer dans un contexte de raréfaction des ressources. 

On a véritablement ce momentum, et on veut pouvoir en profiter pour porter la voix des pays les moins avancés de sorte à ce que nous puissions véritablement réduire les fractures importantes qu’il y a sur le plan social et qui touchent notamment nos populations de manière extrêmement forte et dont l’indice de développement humain est extrêmement bas.

Hervé Ndoba, Ministre des Finances et du Budget Centrafrique

Rendre les règles plus équitables entre les pays en développement et ceux touchés par les phénomènes climatiques extrêmes est tout l’enjeu de cet indice qui prend en compte les réalités auxquels sont confrontés les 45 nations concernés.

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