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Centrafrique : recettes intérieures de 160 milliards FCFA attendues en 2024

Pour l’exercice budgétaire 2024, la République centrafricaine prévoit une hausse de ses recettes intérieures à 160 milliards FCFA, contre 140 milliards FCFA en 2023. Pour parvenir à cet objectif, le gouvernement a décidé de mettre fin à l’exonération de l’importation du riz et de la farine de blé.  Les autorités décident par ailleurs de taxer les huiles de cuisson, y compris celles en provenance du Cameroun.

Les autorités ont introduit en République centrafricaine, dans la loi de finances de 2024, un certain nombre d’innovations, dont celle qui met fin à toutes les exonérations sur le riz et la farine. L’objectif est d’atteindre des recettes intérieures de 160 milliards de FCFA en 2024, après 140 milliards FCFA en 2023.  Le président de la République, Faustin Archange Touadera, a instruit le gouvernement de continuer de travailler en bonne intelligence avec les partenaires techniques et financiers pour poursuivre le chantier des réformes restantes, notamment une meilleure collecte des droits et impôts, afin de sécuriser les recettes de l’Etat.

La décision du gouvernement centrafricain de fiscaliser le blé, le riz et la farine, qui déjà n’était pas parmi les l’exercice budgétaire qui ont précédé l’action budgétaire 2024; aura pour principale conséquence l’augmentation de recette parce que ces produits entrent en république centrafricaine en franchise de droit de douane. Actuellement, ils espèrent obtenir au moins 20 milliards de recettes en termes de fiscalité de porte. Parce que comme il s’agit de l’importation,  le principal poste qui est assez grand pour l’état c’est la fiscalité de porte c a dire pour franchir la douane et entrer au pays.

Jean Marie Mbiada, Economiste

Selon le gouvernement centrafricain, les gains fiscaux-douaniers potentiels à réaliser par l’Etat conformément à la levée des exonérations sur un produit comme le riz sont donc importants, même si les revers, notamment pour les consommateurs finaux , sera une hausse plus prononcée du kilogramme de cette céréale, qui coûte déjà entre 1500 FCFA et 2000 FCFA, après avoir connu une hausse de plus de 40% depuis 2022.

La diminution du pouvoir d’achat pour les populations à la base. Les gens qui avaient l’habitude d’acheter un kilo de riz à 500 ou 600 FCFA seront désormais obligés de chercher plus 10 ou 20 francs supplémentaires ailleurs pour majorer sur leurs budget qui étaient dédiées à l’achat des céréales à l’intérieur du ménage. Donc des conséquences tel que la cherté du coût de la vie, et par conséquent la diminution du pouvoir d’achat des population.

Jean Marie Mbiada, Economiste

L’un des leviers à actionner pour plus d’efficacité, conformément aux recommandations formulées par le Fonds monétaire international, en octobre 2023, était la rationalisation des exonérations fiscales et le renforcement de la collecte de la TVA des recettes douanières, que le gouvernement considère également comme tremplin pour atteindre l’objectif ambitieux fixé en matière de recettes. 

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