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CIAR 2024 : une réponse stratégique au changement climatique au Congo

La République du Congo a abrité la première Conférence internationale sur l’Afforestation et le reboisement du 02 au 05 juillet 2024, à Kintélé sur le thème: “l’afforestation et le reboisement, une réponse pertinente à l’accélération du changement climatique”. L’objectif principal est d’augmenter la superficie forestière mondiale et celle du bassin du Congo en particulier, à travers les activités d’afforestation et de reboisement. Ceci dans l’optique de préserver les habitats et la biodiversité; soutenir et maximiser la production des biens et services fournis par les forêts, et accroître la capacité de séquestration de carbone atmosphérique dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

Des millions d’hectares de forêts sont détruits chaque année dans le monde, souvent pour laisser place à l’agriculture et à l’urbanisation. En Afrique, les pertes dues à la déforestation sont annuellement estimées à 2,8 millions d’hectares de forêts, soit l’équivalent de la Guinée équatoriale, selon le FAO. Pour pallier le problème, la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement a réuni du 02 au 05 juillet 2024 à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville, 6 chefs d’États, des ministres, des experts et les peuples autochtones.

Les forêts dégradées ou menacées en Afrique et dans le reste du monde doivent retrouver toute leur vitalité en lien avec la préservation des écosystèmes de biodiversité et la lutte contre les changements climatiques.

Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo

Placé sous le thème: “l’afforestation et le reboisement, une réponse pertinente à l’accélération du changement climatique”. Les décideurs ont pris l’engagement d’institutionnaliser la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement à travers son organisation tous les deux ans. Ils ont recommandé, entre autres, de soutenir le financement durable, innovant et d’intégrer les communautés locales et populations autochtones. 

La vision du Président de la République c’est de proposer à l’humanité toute entière une décennie mondiale de l’afforestation et de reboisement pour permettre de proposer des alternatives aux forêts naturelles. C’est-a-dire, si les populations ont besoin de la production de bois énergie, au lieu que ce bois énergie soit coupé dans les zones de forêts naturelles, ce bois énergie on peut en faire un programme.

Rosalie MATONDO, Ministre de l’Économie forestièreCongo

Il faut aujourd’hui 40 millions d’hectares de plantations nécessaires pour répondre aux besoins d’afforestation et de reboisement de la planète et 300 millions de dollars américains. Selon les organisateurs, la Conférence internationale sur l’Afforestation et le reboisement, a lancé la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement, une initiative du chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, prise lors de la COP 27 qui s’est tenue en 2023 en Égypte.

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