Selon un rapport de la banque africaine d’import-export (Afreximbank), le potentiel d’exportation non exploité de l’Afrique australe vers le reste du continent africain est évalué à 18,9 milliards de dollars en 2024, ce qui en évidence la capacité sous-exploitée de la région en matière de croissance du commerce intra-africain.
Le potentiel d’exportation non réalisé de l’Afrique australe vers le reste du continent africain est estimé à 18,9 milliards de dollars en 2024, selon un rapport de la banque africaine d’import-export (Afreximbank), sur la capacité sous-exploitée de la région en matière de croissance du commerce intra-africain. Ce chiffre révèle que 58 % (environ 11,03 milliards de dollars américains) sont concentrés dans seulement huit catégories de produits, ce qui met en évidence la nécessité de politiques industrielles ciblées et d’investissements dans les chaînes de valeur régionales.
Le potentiel d’exportation intra-africain est sous utilisé, sous réalisé encore plus l’Afrique australe qui est leadé par l’une des plus grandes économies qu’on appelle l’Afrique du Sud n’arrive pas à exploiter son potentiel d’exportation sur le reste du continent.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
Le rapport souligne que les secteurs présentant les plus grands déficits sont les ressources minérales 4 milliards de dollars, et les pièces détachées automobiles 1,8 milliard de dollars (…), soit 60 % de la capacité commerciale non exploitée dans la région. L’Afrique du Sud reste la principale puissance dans le domaine commercial de l’Afrique australe. Avec son industrie variée et son infrastructure logistique avancée, le pays se trouve dans une position stratégique pour promouvoir la croissance des exportations intra-africaines selon le document.
On est donc dans une Afrique qui a besoin de parler le même langage,intégrer le corridor,intégrer les monnaies. Donc le problème n’est pas seulement un problème d’exportation c’est aussi un problème d’intégration monétaire, parce que toute l’Afrique australe n’a pas la même monnaie. Donc toute l’Afrique australe ne parle pas au reste du continent et ceci crée donc des obstacles aux échanges intra-africains.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
Le rapport note en outre que pour libérer le potentiel d’exportation inexploité de la région australe, il faudra combiner des investissements dans les infrastructures, une coordination des politiques commerciales et un soutien aux PME, tout cela en accord avec les objectifs plus larges de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).