En marge de la COP 26, le président Denis Sassous Nguesso le président congolais a exhorté, les puissances occidentales émettrices de carbone à tenir leurs promesses dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ceci, afin de permettre à l’Afrique de lutter efficacement contre l’invasion du carbone grâce aux tourbières.
Les tourbières dans l’écosystème planétaire représentent près de 40 % de toute l’étendue des terres humides de la Cuvette centrale. Selon les experts, cette tourbe renferme près 30,6 milliards de tonnes de carbone, soit autant que toute la forêt du bassin du Congo. Sur le podium de la Cop26, le président Denis Sassou Nguesso, porte-parole du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, s’est insurgé du manque de mobilisation pour les forêts tropicales d’Afrique centrale. Lesquelles couvrent quelque 240 millions d’hectares de forêts.
Dès 2020, l’Afrique devait recevoir, de la part des pays les plus riches, cent milliards de dollars annuels. Des promesses non tenues selon le président Denis Sassou Nguesso. Pourtant, ce budget représente un minimum lorsque l’on sait que le continent n’est responsable que de 4 % des émissions globales de CO2 et que l’Afrique est le continent le plus vulnérable.
À titre d’exemple pour le manque de financements lié au réchauffement climatique, entre 2008 et 2017, le bassin du Congo n’a reçu que 11 % des flux financiers internationaux destinés à la protection et à la gestion durable des forêts dans les zones tropicales, contre 55 % pour l’Asie du Sud-est et 34 % pour l’Amazonie.