Brazzaville abrite depuis ce mardi 05 octobre 2021 un vernissage de l’exposition sur la rumba congolaise ainsi que les œuvres d’artistes qui ont contribué à son rayonnement. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la célébration des 141 ans de la création de Brazzaville. Celle-ci soutient aussi le dossier des deux Congo qui veulent inscrire ce genre musical dans le patrimoine immatériel de l’humanité à l’UNESCO et dont le verdict sera connu en décembre 2021.
Dans le hall de l’Institut français du Congo, on aperçoit les portraits des musiciens qui ont œuvré au rayonnement de la rumba jusqu’à ce jour, en République du Congo ainsi que leurs œuvres phonographiques. C’est le contenu du vernissage de l’exposition « La rumba congolaise à Brazzaville » du photographe professionnel Désiré KINZENGUELE, du scénographe Nicolas Bissi et du collectif Biso na Biso.
Cette exposition vise aussi à sensibiliser les différentes opinions sur la nécessité d’inscrire la rumba au patrimoine immatériel de l’humanité à l’UNESCO. Le Comité scientifique mis en place pour soutenir la candidature des deux Congo à cet effet, a d’ailleurs rappelé le rôle important joué par l’orchestre brazzavillois des Bantous de la capitale dans le rayonnement de la rumba congolaise.
La République du Congo et la République démocratique du Congo avaient envoyé leur candidature pour l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité à l’UNESCO depuis le 26 mars 2021. Notons que ce dossier sera examiné du 13 au 18 décembre 2021, à Colombo au Sri Lanka lors de la réunion du comité intergouvernemental de l’UNESCO.
