À Paris, l’ambassade du Congo a accueilli ce 4 octobre 2025 un moment diplomatique fort : la présentation officielle de la candidature de Firmin Edouard Matoko à la tête de l’UNESCO. Fort de 30 ans d’expérience au sein de l’organisation, l’ancien directeur général adjoint incarne une ambition claire : replacer les peuples au cœur des priorités de l’institution.
Paris a accueilli, samedi 4 octobre 2025, un événement diplomatique de taille dans les salons de l’ambassade de la République du Congo. Firmin Edouard Matoko, ancien directeur général adjoint de l’UNESCO, y a présenté sa candidature à la tête de l’organisation onusienne. Ministres congolais, hauts fonctionnaires, représentants des médias et figures du monde culturel ont répondu présents pour saluer le parcours d’un homme qui incarne plus de trois décennies d’engagement au sein de l’Unesco
C’est un candidat de grande compétence, de grande expérience qui a fait l’essentiel de sa carrière au sein de l’Unesco, une trentaine d’années. Ce n’est pas rien, il a gravi tous les échelons au niveau de la direction comme sur le terrain il a été donc à la fois un homme de dossiers qu’il connaît parfaitement et un homme de contacts humain puisqu’il était effectivement accrédité au nom de l’Unesco un peu partout sur les continents comme il l’a rappelé.
Thierry Moungalla, Ministre de la Communication
Face à un auditoire attentif, Firmin Edouard Matoko a exposé une vision ambitieuse de réforme. Il a plaidé pour un retour aux fondamentaux : renforcer les structures internes de l’UNESCO, donner plus de poids aux institutions et réaligner les programmes prioritaires sur les véritables besoins des peuples. Une démarche portée par une conviction forte : l’éducation inclusive et universelle doit être au cœur de l’action multilatérale.
Dans l’histoire, ce sont les outsiders qui ont réussi à passer la ligne finale, et j’ose espérer que je suivrai le même destin que mes prédécesseurs.
Firmin Edouard Matoko, Candidat à la direction de l’UNESCO
Une déclaration saluée par les personnalités du monde artistique présentes, qui voient en lui une opportunité pour l’Afrique de faire entendre sa voix à un niveau décisionnel rarement atteint.
Aujourd’hui, on connaît les problématiques qu’il y a sur le continent, mais surtout tout le potentiel. La volonté qu’il a manifestée à travers son discours ne peut que nous conforter dans l’idée que c’est probablement la bonne personne pour diriger cette institution.
Ben J, Artiste
Alors que l’élection du futur directeur général de l’UNESCO est prévue pour le 6 octobre 2025, la candidature de Firmin Edouard Matoko s’impose comme un symbole fort de la volonté africaine de peser dans les grandes orientations mondiales. Entre expérience, réformes et légitimité internationale, cette campagne pourrait bien marquer un tournant historique pour le continent.



