Plus de six décennies après son indépendance acquise en 1960, la République du Congo peine encore, malgré ses atouts naturels et sa population en majorité jeune, à diversifier son économie jusqu’ici fortement dépendante du pétrole qui représente 60% du PIB, 70% des recettes budgétaires et 90% des exportations. Une situation qui préoccupe les autorités qui ont fait de la diversification économique un enjeu du Programme national de développement 2022-2026.
Depuis son accession à l’indépendance en 1960, la République du Congo s’efforce d’accélérer sa diversification économique en vue de garantir un développement durable. Les autorités misent sur l’industrie, le pétrole, l’agriculture, les mines, la pêche et l’élevage, l’énergie, l’eau, la santé, les infrastructures et les TIC, quelques secteurs prioritaires dans le Programme national de développement 2022-2026, pour parvenir à une diversification économique durable.
Nous venons d’adopter le plan 2022-2026. Le problème de l’agriculture est au centre de ce plan. Les dirigeants s’orientent dans cette direction là, qui est effectivement la base du développement de l’Afrique, le développement de l’agriculture et de l’agro-industrie en Afrique. Je crois que nous avons espoir.
Denis Sassou Nguesso, Président de la République
Le Congo vise une économie forte, diversifiée et résiliente pour une croissance inclusive. L’économie du pays dépend fortement des hydrocarbures. Le pétrole représente 60% du Produit Intérieur Brut, 70% des recettes budgétaires et 90% des exportations, d’après les données du gouvernement. Le pays veut réduire sa dépendance du tout-pétrole, à travers le Projet d’appui institutionnel pour l’amélioration du climat des affaires et la diversification économique.
Au cours de ces cinq prochaines années, nous allons mobiliser des ressources importantes qui seront affectées au développement agricole. Nous avons déjà commencé cette année, et nous pensons que nous atteindrons cet objectif là.
Denis Sassou Nguesso, Président de la République
La République du Congo dépend des importations estimées à environ 600 milliards de francs CFA par an. Avec un énorme potentiel agricole, le Congo, qui dispose de plus de 10 millions hectares de terres arables, peut développer une grande variété et richesse de cultures équatoriales et tropicales, un atout pour asseoir véritablement la diversification de son économie et l’émergence fixée à l’horizon 2025.
