La République du Congo n’entend pas rester en marge du monde tel qu’il va aujourd’hui, porté par une numérisation de tous les aspects de la vie. Les autorités de ce pays d’Afrique centrale ont opérationnalisé le 24 janvier à Brazzaville, le PATN, le projet d’accélération de la transformation numérique, financé à plus de 60 milliards de francs CFA par la Banque mondiale. Une clef de voûte selon les dirigeants, pour atteindre une vitesse de croisière numérique, nécessaire au développement du pays.
En rendant opérationnel le Projet d’accélération de la transformation numérique lancé par les autorités congolaises, ces derniers veulent principalement toucher les populations mal desservies par l’internet haut débit, jusqu’aux coins reculés des grandes métropoles. Prévu pour cinq ans, le PATN est financé à hauteur de 100 millions USD par la Banque mondiale, a pour autre objectif, l’amélioration des capacités du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.
En raison donc de la transversalité de notre secteur, le projet dédié couvre les secteurs importants parmi lesquels: les télécommunications, les postes, l’économie, l’entrepreneuriat, la santé, l’éducation, l’administration publique, la justice, l’état civil.
Sont annoncés pour des échéances avenirs, d’autres financements, soit plus de 26 milliards de FCFA sous forme de don et de prêt de l’Union européenne (UE) et de la Banque européenne d’investissement. De quoi apporter des réponses telles que le formulent les autorités, aux besoins de développement socio-économique pour réduire la fracture numérique, la pauvreté et les disparités sociales.
Il est du devoir du gouvernement de mettre en place des plans et politiques qui permettront de placer le pays sur l’orbite du développement, de manière équitable et durable. Justement, le projet d’accélération de la transformation numérique que nous lançons aujourd’hui est l’une des clefs de voûte. Il vise, comme le ministre l’a dit et le directeur régional à développer les infrastructures numériques de notre pays, à améliorer l’accès à internet pour tous les Congolais.
Le projet, prévu pour se mettre en place avec le concours du secteur privé, va s’étaler sur cinq ans. Une initiative sous la triple tutelle du ministère des Postes, Télécommunications et de l’Economie numérique. L’Afrique subsaharienne comptait à elle seule 420 millions d’abonnés uniques en 2016, soit un taux de pénétration de 43%. Un taux qui a atteint les 50% en 2020, avec 535 millions d’abonnés en Afrique subsaharienne et 725 millions pour tout le continent.
