Le réchauffement climatique est au cœur des préoccupations. Souvent perçu comme un simple outil politique sans moyen de contrôle des objectifs déclarés par ses États membres, la Conférence des parties sur les changements climatiques connaît un bouleversement sur le plan juridique depuis l’Accord de Paris, signé le 12 décembre 2015. Celle de Glasgow en 2021, met en évidence, d’une part, le besoin de financement des Etats africains pour une meilleure résilience et d’autre part, le non-respect des engagements signés pour une action climatique salvatrice.
Dans le cadre du programme d’Accélération de l’adaptation climatique, le continent africain mettra 6 milliards de dollars à contribution, outre les 27 milliards dont il exprime le besoin. Toutefois, cette COP 26 doit régler un point politique, qui pèse depuis des années… Le respect des engagements des pays développés à allouer chaque année, 100 milliards de dollars pour financer la transition des États plus modestes afin de limiter le réchauffement climatique.
Faisant face à une capacité d’adaptation plus réduite, l’Afrique prévoit 19 milliards de dollars en financements publics et privé sur plusieurs années. Sur ce quota, 12 pays vont allouer 12 milliards de dollars entre 2021 et 2025 et l’Union européenne s’est engagée sur un milliard d’euros à verser en 5 ans.
Notons que l’Afrique n’a reçu que 70% à 80% du montant promis pour 2020 par les pays riches. Le continent n’est responsable que de 4% des émissions globales et reste le plus vulnérable. Il a par conséquent besoin de moyens financiers pour lutter contre le changement climatique.