En Côte d’Ivoire, le riz est l’un des aliments les plus consommé par les populations. Seulement la production locale actuelle ne suffit pas pour répondre à la demande. Pour inverser cette courbe, le gouvernement ivoirien a annoncé le 11 avril 2024 un accord financier d’un investissement total de 152 millions d’euros, pour l’intensification de la riziculture.
Le gouvernement de la Côte d’Ivoire a dévoilé le 11 avril 2024,un accord révolutionnaire avec le groupe israélien Ekobell, d’une valeur de 152 millions d’euros, soit 100 milliards de FCFA. Selon les parties prenantes, cet investissement s’étendra sur une période de 12 ans et sera dédié à l’exploitation de 6 000 hectares dans la région du Haut Sassandra, au centre-ouest du pays. Cette initiative devrait permettre de transformer le secteur agricole ivoirien en renforçant la production de riz de manière intensive, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour le pays.
Cet accord débouche sur un financement de 100 milliards FCFA pour un projet qui s’implante sur 12 ans afin de répondre justement au plan national de développement ivoirien en cours qui a comme objectif attendu de faire en sorte que l’offre nationale de production alimentaire soit accrue afin de réduire les exportations mais aussi assurer la sécurité alimentaire sans omettre de renforcer la gouvernance du secteur agricole. Et cela passe par le développement de la filière riz également.
Georgina SIABA, Analyste financière
Le projet vise également à réduire la dépendance du pays aux importations et à accroître la sécurité alimentaire. L’exploitation intensive de ces 6 000 hectares constituera un pilier essentiel de la stratégie nationale visant à accroître la production nationale de riz et à réduire la dépendance aux importations.
Aujourd’hui cela s’inscrit dans une logique de coopération internationale avec une entreprise israélienne Ekobell, on ne doute pas que ce sera l’occasion justement de renforcer les capacités des petits exploitants des PME et des entreprises de toutes tailles qu’elles soient ivoiriennes pour l’essentiel, et qui à leur tout assureront la durabilité quant à l’impact de de projet.
Georgina SIABA, Analyste financière
Malgré une production de 1,703 million de tonnes de riz paddy et 1,107 million de tonnes de riz blanchi en 2022, la Côte d’ivoire continue d’importer entre un million et 1,5 million de tonnes par an, entraînant des sorties de devises considérables.