En Côte d’Ivoire, le secteur agricole tend vers sa modernisation à travers sa digitalisation. Un partenariat de 5 milliards de Francs CFA a été signé à cette fin le 04 avril 2024, entre Orange Côte d’Ivoire, la Commission européenne et la République fédérale d’Allemagne.
En Côte d’Ivoire, le secteur agricole tend vers sa modernisation à travers sa digitalisation. C’est l’objectif du projet “Digi Green et Agri” lancé le 4 avril 2024. Le partenariat de 5 milliards de Francs CFA a été signé entre Orange Côte d’Ivoire, la commission européenne et la république fédérale d’Allemagne.
“Ce partenariat structurant entre le secteur public et le secteur privé va permettre véritablement de valoriser cet écosystème, va permettre l’émergence de nouveaux acteurs, la formation d’acteur et de développement d’outils. La formation d’entrepreneurs autour justement du cacao et du secteur agricole en général.”
HABIB BAMBA, Directeur de la transformation digitale et des médias à Orange – Côte d’Ivoire
Porté sur une période de 36 mois pour un coût global de 7 600 000 euros soit 5 milliards de Francs CFA, DigiGreen & Agri porte ses ambitions sur le secteur agricole qui connaît une forte croissance, notamment le secteur du cacao. Ces partenaires s’engagent à mettre l’innovation numérique au service de la transition bas-carbone, de l’entrepreneuriat et de l’employabilité des jeunes.
“La GIZ a une longue expérience avec les programmes que nous appelons (PPP) Public Private Partnership, le partenariat entre le secteur privé et le secteur public. La formation professionnelle a toujours joué un très grand rôle dans ce programme qui exerce depuis de décennies déjà et ici quand même, on est sur un niveau très élevé avec un très grand programme et aussi avec un programme qui touche le numérique et qui répond aussi à une priorité numéro un pour la Côte d’Ivoire, l’emploi pour la jeunesse.”
MATHIAS VELTIN, Ambassadeur en Côte d’Ivoire – Allemagne
Le secteur agricole en Côte d’Ivoire est en constante évolution, avec des efforts pour améliorer la durabilité, la productivité et la sécurité alimentaire. Au-delà de la création d’entreprises et d’initiatives de production, l’accès au crédit demeure une question cruciale pour le secteur. Notons que ce secteur contribue à 22 % du PIB et emploie 50 % de la main-d’œuvre active mais ne reçoit que 5% du financement bancaire.
