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Côte d’Ivoire : la croissance du PIB réel attendue à 7% en 2024-2025

Les performances macroéconomiques de la Côte d’Ivoire des dix dernières années ont soutenu un développement solide, avec une croissance économique de 6,5 % en 2023, contre 6,2 % en 2022. Les perspectives restent favorables, avec une croissance du PIB réel prévue à 7 % pour 2024-2025.

Au cours des dix dernières années, la croissance économique de la Côte d’Ivoire est restée solide, atteignant 6,5 % en 2023 contre 6,2 % en 2022, selon la Banque africaine de développement. Malgré une baisse de 22,7 % de la production de cacao, cette croissance a été soutenue par le dynamisme de divers secteurs, dont l’agriculture vivrière, le BTP, les industries manufacturières et extractives, le commerce et les transports. L’inflation a diminué de 5,2 % en 2022 à 4,4 % en 2023, grâce à la politique monétaire de la BCEAO et aux mesures gouvernementales.

Depuis 2012, l’économie ivoirienne présente des signes de transformation structurelle, comme en témoigne l’émergence d’une transformation locale de matières premières et la diversification des exportations, avec une croissance projetée assez plus 5% en 2004. L’économie ivoirienne est tirée principalement par le secteur privé et l’investissement public. Il est bon de signifier que malgré les efforts du gouvernement. Cette économie est largement informelle, estimée à 51% du PIB.

DIMITRI AGOUTSI, Analyste

Selon les perspectives économiques du pays d’Afrique de l’Ouest, la croissance du PIB réel devrait atteindre 7% pour 2024-2025. Cette croissance devrait être soutenue par l’augmentation de la production de cacao, les investissements dans les infrastructures, le développement agro-industriel, et l’exploitation du champ Baleine. Par ailleurs, l’inflation devrait passer sous l’objectif de 3%  en 2025 grâce à une meilleure offre locale de denrées alimentaires.

En dépit de ces bonnes performances économiques, la Côte d’Ivoire reste marquée par la persistance des disparités socio-économiques et géographiques majeures. Aussi, la dette publique a fortement augmenté ces dernières années, passant des 34% du PIB en 2009 à 58,1% du PIB en 2023, soit une augmentation de près de 20% du PIB en quatre ans. Une hausse substantielle liée aux importants besoins de financement engendrés par la crise de 19 et l’inflation engendrée par la guerre en Ukraine depuis 2001.

DIMITRI AGOUTSI, Analyste

La réforme de l’architecture financière mondiale devrait offrir au pays davantage de garanties, facilitant ainsi l’obtention de financements innovants fonds verts, obligations durables, obligations thématiques à des conditions avantageuses et favorisant l’augmentation de l’investissement privé.

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