La Côte d’Ivoire poursuit ses efforts pour améliorer la qualité de l’air. Grâce au projet ville durable, le centre ivoirien antipollution a pu renforcer ses capacités en matière de veille environnementale. L’organisme public dispose désormais d’un camion laboratoire lui permettant de mesurer et surveiller le niveau de particules fines…Des particules fines encore trop importantes malgré les recommandations de l’OMS.
Transports polluants, combustion de déchets à ciel ouvert ou encore urbanisation rapide…autant de facteurs qui impactent la qualité de l’air en Côte d’Ivoire. Pour la préserver, les autorités ont créé en 1991, le centre ivoirien antipollution. Placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement, l’organisme public mène principalement des missions de veille environnementale. Missions pour lesquelles il s’est doté d’un camion laboratoire lui permettant ainsi de renforcer ses capacités.
“Ce camion permet de mesurer les différents indicateurs qui sont des polluants atmosphériques. Après avoir obtenu ces données, nous allons les comparer à des données réglementaires tant au niveau national qu’international pour déterminer s’il y a un dépassement de seuil ”
DR KONAN KOUASSI ALAIN, Responsable de la cellule qualité de l’air au CIAPOL – Côte d’Ivoire
Une pollution qui reste importante dans le district d’Abidjan… Les niveaux de particules fines mesurés oscilleraient entre 20 et 130 microgrammes par m3. Un seuil bien supérieur à la recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé qui est de 5 microgrammes par m3…car des concentrations plus élevées augmentent le risque de maladies respiratoires. Pour prévenir le danger, le ministre de l’Environnement appelle à renforcer la sensibilisation auprès de la population, notamment chez les plus jeunes.
“La première chose à faire c’est de prendre conscience que nous sommes en danger, que notre air est pollué donc j’invite les Ivoiriens à respecter les normes dictées par l’Etat, à se conformer strictement à tout ce qui a été décidé pour sauvegarder la qualité de l’air parce que quand notre air est pollué nous le respirons tous et personne n’est épargnée. Le travail doit commencer dans les écoles….”
JACQUES ASSAHORÉ KONAN , Ministre de l’Environnement – Côte d’Ivoire
Face à une pollution atmosphérique de plus en plus importante, Abidjan a été sélectionnée dans le cadre de l’initiative “Villes durables” soutenue par les Nations unies. Un projet d’1,5 milliard de dollars et déployé dans 28 villes à travers le monde.



