L’initiative d’Abidjan lancée en mai 2022 a reçu le soutien de pays africains. Le royaume du Maroc fait partie des pays qui soutiennent fortement ce programme évalué à 1,5 milliards de dollars. Objectif: créer les conditions d’une durabilité environnementale
La déforestation a atteint une proportion très élevée en Côte d’Ivoire. L’Organisation des Nations unies parle de 60% de terre dégradée… un chiffre qui va grandissant. Conscient des risques environnementaux que cela représente, le gouvernement ivoirien a lancé en mai dernier l’initiative d’Abidjan. Un programme qui a pour objectif de créer les conditions d’une durabilité environnementale avec une agriculture plus mécanisée et moderne
“En réponse aux défis de la sécheresse et de la restauration des terres, mon pays a élaboré un important programme dénommé l’initiative d’Abidjan ou Abidjan legacy program. Ce programme dont la vocation est de permettre à la Côte d’Ivoire d’intégrer dans ses stratégies de développement, les approches de gestion durable des sols et de restauration des écosystèmes forestiers fortement dégradés, nécessitera pour sa mise en oeuvre la mobilisation de 1,5 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années”.
Alassane Ouattara , Président de la République – Côte d’Ivoire
L’initiative d’Abidjan a reçu le soutien de pays tels que le Maroc. Le royaume s’est engagé à accompagner techniquement et financièrement ce programme et d’y apporter son expertise.
«Il a été marqué par le message de Sa Majesté le roi, que Dieu l’assiste, qui a été un message très fort au sommet des chefs d’Etat, ce message qui a été focalisé sur les programmes et les actions opérationnelles qui peuvent être mises en œuvre à l’échelle du continent africain.»
Mohammed SADIKI, Ministre de l’Agriculture – Maroc
Selon les autorités ivoiriennes, « l’Initiative d’Abidjan » est un programme dont les grands principes pourront s’appliquer à tous les pays confrontés aux défis de la désertification et de la déforestation. Elle s’articule autour de quatre composantes que sont la lutte contre la déforestation et l’engagement pour la restauration des forêts ; l’amélioration de la productivité agricole ; l’intégration des filières agricoles dans des chaînes de valeurs mondiales plus durables ; et l’identification des chaînes de valeur du futur qui résisteront au changement climatique et qui seront respectueuses des sols.