Annulé puis reporté en raison de la pandémie du covid-19, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo s’est tenu à Abidjan. Ambiance, intégration, mais aussi partage de valeurs comme l’éducation et la promotion du genre ont marqué la 13ème édition de l’événement culturel.
La foi l’a emporté sur le doute pour l’organisation de la 13 ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) en Côte d’Ivoire. La rencontre culturelle annuelle a, comme à l’accoutumée, offert du beau spectacle au public. La 13ème édition du Femua a eu une ambiance particulière, marquée par la pandémie de covid-19. Cette pathologie qui a retardé d’un an le festival de la même manière qu’il a, durant de longs mois, paralysé le milieu culturel.
“Je doutais, mais j’ai cru. Cette 13ème édition n’a pas du tout été facile, avec cette crise pandémique qui a bouleversé tout le calendrier. On se demandait si on va pouvoir tenir. Je peux dire enfin ouf.”
A’salfo, Commissaire du Femua
Le Femua est un festival d’intégration. L’éducation, l’immigration, la promotion du genre, des valeurs communes partagées au cœur de cet événement culturel. Le défi d’avenir du Femua, faire de l’Afrique le point d’ancrage musical pour le monde.
“On peut aussi dire aux gens, venez voir ce qui se passe en Afrique. Et c’est ça le défi du Femua. C’est un festival d’intégration, de rapprochement. Pour les années à venir, les artistes viendront de l’Asie, des Etats-Unis et l’Afrique sera le point d’intérêt de tout ce monde.”
A’salfo, Commissaire du Femua
Le Femua se tient depuis 2008 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Il est aujourd’hui l’un des plus grands rassemblements culturels d’Afrique de l’Ouest avec près de 100 000 visiteurs chaque année. Le festival qui s’engage de plus en plus a offert deux écoles d’une valeur de plus de 80 000 euros à l’Etat ivoirien cette année.