En Côte d’Ivoire, les élections présidentielles approchent à grand pas. En vue de relever les défis majeurs, les membres du conseil constitutionnel se sont réunis les 7 et 8 mai 2024, à travers un atelier technique présidé par la présidente de l’institution. Un séminaire axé autour du thème “Conseil constitutionnel : Organisation et attribution.” Plusieurs aspects ont été relevés notamment la nécessité d’approfondir la réflexion sur la fonction de régulation du fonctionnement des pouvoirs publics reconnu au Conseil constitutionnel.
En Côte d’Ivoire, dans le but de mieux aborder les défis futurs de la sphère politique, le conseil constitutionnel ivoirien a tenu les 7 et 8 mai 2024, un atelier technique présidé par la présidente du Conseil constitutionnel, Chantal Nanaba Camara. Des assises qui ont permis de débattre de l’organisation et des attributions de la haute juridiction.
“Les échanges de haut niveau et la participation active de l’ensemble des séminaristes, ont meublé ces assises qui ont permis de revisiter les divers ouvrages. Il ne fait aucun doute, que ce partage d’expérience sera un atout indéniable pour la réussite de notre importante mission.”
CHANTAL NANABA CAMARA, Présidente du Conseil constitutionnel – Côte d’Ivoire
Principal organe chargé de la régulation du fonctionnement des pouvoirs publics, le conseil constitutionnel a travaillé durant ces deux jours sur les différents aspects de son fonctionnement, comme l’évoque le président du Comité scientifique.
“La nécessité d’approfondir la réflexion sur la fonction de régulation du fonctionnement des pouvoirs publics reconnu au Conseil constitutionnel. La lettre de saisine du Conseil constitutionnel par les hautes autorités compétentes vaut requête.”
LATH YEDOH, Président du Comité scientifique – Côte d’Ivoire
Le Conseil constitutionnel ivoirien joue un rôle essentiel dans la préservation de l’ordre constitutionnel et la garantie des droits et libertés des citoyens. Pour l’année 2025 qui enregistre les élections à la magistrature suprême, l’organe de régulation assignera la lourde tâche de veiller à la régularité de la présentation des candidatures, l’éligibilité des candidats, le bon déroulement du scrutin et le dépouillement des votes pour l’élection du Président de la République.