Les déchets verts s’avèrent capitaux de nos jours. Grâce à la biomasse, la Côte d’Ivoire produira 748 MW d’électricité d’ici 2030. Le pays prévoit en parallèle la première centrale à biomasse en Afrique de l’Ouest à produire de l’énergie renouvelable pour l’injecter dans le réseau électrique national. Cette infrastructure sera le fruit d’un prêt de 165 millions d’euros et d’une subvention de 13 millions d’euros accordés par Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement.
D’ici 2030, la Côte d’Ivoire va produire 748 MW d’électricité grâce à la biomasse. Inexploité et peu considéré, l’ensemble de ces « déchets verts », matières organiques pouvant se transformer en énergie, pourraient désormais avoir bien plus de valeurs pour les agriculteurs. Le pays prévoit d’ailleurs près de 15 centrales et la construction de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest dans la commune d’Aboisso pour un coût de 230 millions d’euros.
Renouvelable, l’énergie biomasse apparaît comme une solution dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle peut être employée aussi bien pour produire de l’électricité que pour produire du gaz ou du carburant. Le potentiel ivoirien en la matière, est estimé à près de 12 000 000 tonnes par an, soit une capacité de production d’énergie de 491 MW. Il se concentre sur les coquilles de noix de cajou, les épluchures de manioc, les cabosses et coques de cacao, l’huile de palme et les résidus de caoutchouc.
La Côte d’ivoire dans le développement des énergies renouvelables, affiche la volonté de réduire de 30 %, ses émissions de CO2 d’ici 2030. Notons que parmi les nombreux projets de centrales à biomasse en cours, celle d’Aboisso de 46 MW devrait être mise en service en 2024 et électrifier 1,7 million de personnes.