En Côte d’Ivoire, le gouvernement a lancé le Programme de Production Alimentaire d’Urgence (2 PAU-CI) pour assurer la sécurité alimentaire face aux chocs exogènes. En distribuant des engrais et des semences à 1 630 producteurs de la Mé le 15 mars 2024, ce programme vise à augmenter la production de cultures vivrières de base, notamment le riz, le maïs et le manioc. Avec un investissement de 170 milliards de FCFA, la Côte d’Ivoire ambitionne de devenir le grenier de la sous-région, en augmentant sa production agricole pour garantir la sécurité alimentaire et potentiellement exporter une partie de sa production.
Dans le cadre du Programme de production alimentaire d’urgence (2 PAU-CI), le gouvernement ivoirien a distribué le vendredi 15 mars 2024, 2 500 tonnes d’engrais urée et MPK, 42 tonnes de semences de riz et 20 tonnes de semences de maïs à 1 630 producteurs de la région de la Mé. L’initiative devrait permettre de booster la production agricole du pays et de renforcer la sécurité alimentaire.
Pour faire face aux chocs exogènes, le gouvernement ivoirien veut mettre un accent particulier sur la production des cultures vivrières de base pour couvrir les besoins des populations et assurer la souveraineté alimentaire. En Côte d’Ivoire le manioc est l’une des plus importantes cultures vivrières avec une production estimée à 4,54 millions de tonnes en 2016, et une consommation de 100 à 110 kg/an par habitant vivant en zones urbaines, selon le FAO. La Côte d’Ivoire, l’un des principaux exportateurs africains de manioc avec une moyenne estimée entre 20 000 et 30 000 tonnes, ambitionnent de produire 2 millions de tonnes additionnelles au cours de la campagne en cours.
Le projet 2 PAU-CI, qui a nécessité un investissement de 170 milliards de FCFA de la part des autorités ivoiriennes, visant une amélioration de la production des cultures vivrières, notamment, le riz, le maïs et le manioc. A travers l’augmentation de sa production agricole, la Côte d’Ivoire ambitionne également d’être le grenier de la sous-région.
