Le Conseil du Café-Cacao de la Côte d’Ivoire a décidé de la suspension des opérations de vente de contrats d’exportation de cacao pour le compte de la campagne 2021/2022 au vu de la faible récolte à travers le pays. Par ailleurs, le quota de 20 % des exportations de fèves attribué aux exportateurs et aux transformateurs ivoiriens de cacao, mais aussi de café, a été réduit à 10%.
Pour le compte de la campagne cacaoyère 2021/2022, la Côte d’Ivoire a vendu selon les estimations, des contrats d’exportation portant sur 1,6 million de tonnes de cacao à la fin août dernier avec une décote de 150 livres par tonne. Au titre de la campagne qui s’étend d’octobre à septembre, les ventes de contrats d’exportation sont suspendues par le Conseil du Café-Cacao. Pour cause, le pays a connu une faiblesse de la récolte, en raison des pluies insuffisantes tombées entre juillet et août dans les zones de culture.
En Côte d’Ivoire, le volume de cacao alloué aux exportateurs locaux s’est estimé à 161 000 tonnes, contre 320 000 tonnes initialement prévues, soit 10% des volumes de cacao. Également, le prix minimum garanti a été abaissé en début de campagne, le 1er octobre, suite au glissement des cours internationaux. Ainsi, les sociétés nationales demandent une réforme du système d’exportation jugé aux mains des six multinationales.
La Côte d’Ivoire, le plus grand producteur de cacao au monde a produit 2,3 millions de tonnes de cacao en 2020/2021. Le pays anticipe une récolte en baisse à 2 millions de tonnes de cacao pour la campagne 2021/2022 qui a déjà débuté.